3 champignons de nos forêts bas-laurentiennes

Publié dans Articles Bas-Saint-Laurent , par Les Saveurs du Bas-Saint-Laurent

Nos forêts regorgent de trésors cachés, et les champignons forestiers en sont un bel exemple. Pour en apprécier la beauté, nul besoin d’être expert en la matière. Lors de votre prochaine promenade dans la forêt, ouvrez l’œil! Vous pourriez peut-être tomber sur un de ces champignons!

Chanterelle commune (Cantharellus cibarius)

La chanterelle est bien connue des amateurs de champignons forestiers. En forme d’entonnoir, la chanterelle a un chapeau à marge enroulée. Contrairement à plusieurs autres champignons à lamelles, ce sont plutôt des plis que l’on retrouve sous le chapeau de la chanterelle. On la retrouve souvent dans les forêts mixtes ou de conifères à partir du mois de juillet, et ce, jusqu’au mois d’octobre. Bien que comestible, la Chanterelle commune ressemble beaucoup au Clitocybe lumineux, un champignon toxique. Afin d’éviter toute confusion et tout risque inutile, on rappelle qu’il n’est pas nécessaire de goûter les champignons sauvages pour en apprécier toute la beauté.

Dermatose des russules (Hypomyces lactifluorum)

Avec son nom peu appétissant, la dermatose des russules est également connue sous le nom de champignon homard. Il s’agit en fait d’une russule parasitée par un autre champignon. D’une couleur orangée, ce champignon est facilement repérable sous les conifères ou en bordure du chemin forestier du mois d’août au mois de septembre. La dermatose des russules se retrouve souvent au menu des restaurants pour son goût délicat de noisette et pour sa chair blanche qui teinte les plats d’un joli jaune-orangé.

 

Cèpe d’Amérique (Boletus chippewaensis)

Avec son pied bulbeux et son chapeau d’une couleur brunâtre, le cèpe d’Amérique est un champignon commun qui pousse particulièrement dans les plantations d’épinettes blanches. Ce sont surtout les jeunes spécimens qui sont récoltés de juillet à septembre. Une fois séché, le cèpe d’Amérique peut se conserver très longtemps sans pour autant perdre son goût, faisant de lui un champignons sauvages facile à intégrer dans nos recettes maisons. Ses qualités gastronomiques en font un ingrédient de choix pour les amateurs de cuisine boréale.

En savoir plus

La mycologie, ça vous intéresse? Profitez du mois de septembre pour en apprendre plus sur cet univers en visitant le Festival des champignons forestiers du Kamouraska.

Le Kamouraska Mycologique a d’ailleurs réalisé un petit guide pratique d’identification de quelques champignons fréquents au Bas-Saint-Laurent : consultez-le ici!

Et pour ceux et celles qui veulent aller encore plus loin dans leur exploration, le site Web de Mycoquébec est un excellent outil de référence pour tous mycologues. Bonne découverte!