Nous avons parfois l’impression que les jours et les semaines s’enchainent à une vitesse fulgurante. Il peut être facile de se laisser emporter par le quotidien, sans prendre le temps de s’arrêter pour prendre un moment pour soi.
Pourtant, nous gagnerions à prendre conscience de nos habitudes alimentaires et à la façon dont nous nous approvisionnons. Ça tombe bien, le Défi je mange local est le prétexte idéal pour réfléchir à sa relation avec les aliments !
Reconnecter avec les saisons
La saisonnalité est un concept qui s’est perdu avec l’arrivée massive des aliments importés. Maintenant, on retrouve à longueur d’année dans les supermarchés des produits qui autrefois étaient disponibles seulement quelques mois, voire quelques semaines. Pour profiter à l’année du goût délicieux des fruits et légumes de la région, certes il faut un peu plus de planification, mais on s’assure de manger local, et ce, même en hiver.
Un moment à partager
Les repas sont des prétextes pour se réunir en famille, entre amis, ou même entre collègue de travail sur l’heure du midi. C’est une activité propice aux échanges, qui rapproche et qui permet de partager avec les autres un moment de notre quotidien. Que ce soit à la maison ou au restaurant, manger en bonne compagnie permet d’apprécier encore plus les aliments que l’on consomme. D’ailleurs, voici 15 restaurants bas-laurentiens à visiter en septembre.
Redécouvrir le territoire
Notre territoire regorge de ressources. Saviez-vous que le Bas-Saint-Laurent est la deuxième région au Québec qui compte le plus d’éleveurs ovins ? Outre l’agneau, la région est également réputée pour son industrie acéricole et l’abondance de ses productions maraichères. L’identité culinaire du Bas-Saint-Laurent, c’est quelque chose qui est propre à notre territoire. Nous avons la chance d’avoir de nombreuses entreprises bioalimentaires qui possèdent un grand savoir-faire. Manger les produits de la région, c’est goûter le territoire du Bas-Saint-Laurent.
Favoriser un circuit court
Les aliments que nous choisissons de consommer au quotidien ont un impact sur notre santé, mais aussi sur l’environnement et l’économie. Favoriser un circuit de distribution court, c’est réduire le transport en limitant le nombre de kilomètres parcourus. C’est aussi s’assurer que l’argent dépensé pour acheter le produit est remis à des acteurs locaux, autant le producteur, que le distributeur ou le détaillant.
Pour favoriser un circuit court, on peut acheter directement du producteur en se rendant à son kiosque fermier ou au marché public. On peut également se procurer des produits transformés comme du pain, du poisson, du fromage ou des pâtisseries directement chez un transformateur. Et lorsque nous visitons les marchés d’alimentation ou les supermarchés, on peut repérer sur les tablettes l’identifiant régional Les Saveurs du Bas-Saint-Laurent pour trouver des produits de la région !
Le plaisir de manger
Et pour terminer, il ne faut pas oublier que notre alimentation est un concept flexible qui évolue avec le temps. Il faut se rappeler qu’il est normal de ne pas manger 100% local à l’année. L’accessibilité des ressources peut varier d’un endroit à l’autre, comme d’une saison à l’autre. L’important, c’est de ne pas chercher la perfection à tout prix, mais d’être conscient de la façon dont on s’alimente et de prendre plaisir à manger !
