J’aime les défis! Je les trouve amusants, structurants et stimulants.
Qu’ils soient de courte durée ou de longue haleine, les défis permettent de se donner – de façon ludique – une sorte d’objectif mesurable à soi-même. Ils ont le pouvoir de transformer en jeu la démarche vers les buts qu’on se propose… et donc d’injecter du plaisir dans le processus!
Par exemple, quand je fais ma leçon quotidienne d’italien dans une populaire application sur mon téléphone, et qu’on me propose un défi mensuel, un classement hebdomadaire, une « série » à ne pas briser ou des « quêtes entre amis », ce sont autant de stratégies qui relèvent du jeu mais qui me font revenir à mon apprentissage avec plaisir et assiduité.
Une autre facette des défis qui est très stimulante, c’est d’y participer à plusieurs! Si je poursuis avec mon exemple de Duolingo (pour ne pas le nommer!), j’y gère ma progression individuellement, mais j’ai plusieurs amis qui sont inscrits, sans compter que des personnes du monde entier participent. Je ne suis pas seule dans ce défi-là, et c’est stimulant.
Je participe également à un défi lecture avec deux amies : on avance chacune nos lectures dans l’ordre qu’on veut, mais on a l’objectif commun d’être passées à travers les douze mêmes livres dans l’année, de manière à pouvoir s’en parler. On sent qu’on fait ça ensemble, c’est motivant.
J’aime tellement les défis que j’en organise aussi, comme le défi « Du post-it à l’assiette », ouvert au grand public. L’objectif : cuisiner 52 recettes tirées de livres de cuisine dans l’année. Chaque participant choisit ses recettes et gère son avancée à son rythme, mais l’expérience a un caractère collectif grâce au ficher partagé pour noter sa progression et un groupe Facebook pour échanger. C’est tellement motivant de suivre les avancées des autres et de voir les livres desquels tout le monde s’inspire au fil des semaines!
Vu le potentiel inspirant et stimulant des défis qu’on ne fait pas seul dans son coin, il me semble intéressant de faire appel à cet outil-défi pour s’aider à progresser avec le développement d’habitudes qui sont non seulement bénéfiques pour nous-mêmes, mais aussi pour l’environnement et la collectivité. C’est le cas du Défi je mange local.
On le sait, que les aliments locaux riment avec saveurs, fraîcheur, découvertes, fierté, saisonnalité, connexion et traçabilité, tout en voyageant moins et en vitalisant les collectivités et le territoire. Cela dit, ce n’est pas parce qu’on le sait que c’est facile à mettre en application au quotidien, douze mois par année. Et c’est là que l’outil-défi peut devenir un réel allié!
Le Regroupement des Tables de concertation bioalimentaires du Québec, qui organise le Défi je mange local motive de façon ludique à mettre les aliments d’ici au menu grâce à un programme comportant plein de ressources partagées au fil des mois (fiches simplifiées, recettes, conférences exclusives, etc.). Le but : aider chaque participant à progresser vers l’objectif de mettre plus de proximité au menu, joyeusement, une bouchée à la fois!
C’est facile, outillant, inspirant, et gratuit! Comme je le disais tout en haut, c’est amusant, structurant et stimulant. Plus on est de fous, plus on s’amuse, et plus on est motivés! Et dans ce cas-ci, plus on se fait le cadeau collectif d’un territoire nourrissant et vivant.
Je vous mets au défi de vous mettre au Défi!