De l’autre côté de l’Atlantique dispersé dans les pays scandinaves, se tissent depuis des décennies un renouveau et une réappropriation des traditions culinaire. Un phénomène qui attire l’attention de nombreux chefs à travers le monde. Mais, qui reste encore bien méconnu des Québécois. Devons-nous vraiment nous intéresser à la cuisine nordique?
Avec des similitudes climatiques bien marquées, le Québec est bel et bien un pays nordique. Malgré des milliers de kilomètres de séparation, l’alimentation locale de nos pôles respectifs est étonnamment comparable. Viandes et gibiers, poissons, légumes racines, produits laitiers et céréaliers variés. Un garde-manger bien garni selon certains et plutôt triste pour d’autres. Contrairement à nos voisins de l’est, nous tardons justement à réintégrer les aliments de chez nous par faute d’attirance. Pourtant, les principes de bases de la cuisine nordique ont tout pour plaire ; simplicité, proximité et saisonnier.
En y pensant bien, que cherchons-nous en cuisine lorsque nous avons besoin de réconfort et de simplicité? La réponse se trouve souvent là, bien ancrée dans nos souvenirs, dans nos racines. Des plats simples, concoctés avec soin avec les légumes du jardin ou avec le fromage du coin. Et si l’on s’inspirait de la cuisine nordique pour redonner ses lettres de noblesse aux aliments de proximités? En sortant de nos références habituelles, fort à parier que l’on se laisserait charmer à nouveau par les betteraves, le chou, la carotte, la pomme, et certains produits laitiers. Végé ou non, difficile ou pas, c’est dans notre ADN, la cuisine nordique c’est comme être chez soi.